Le 28 avril 1969 au matin, c’est-à-dire le lendemain de l’échec du référendum portant sur la régionalisation et la réforme du Sénat, le général de Gaulle, par un communiqué laconique, annonce au peuple français sa démission de la présidence de la République.
Comme l’écrivent Richard Alain Marsaud de Labouygue et Jean-Côme TIHY auteurs du livre Charles de Gaulle, le dernier capétien, paru chez VA EDITIONS, « ce désaccord avec les Français objective finalement l’usure de l’exercice du pouvoir gaullien » et marque la fin de la décennie gaullienne. Ce départ fracassant est, somme toute, assez inhabituel. Sur les vingt-cinq présidents, toutes républiques confondues, que la France a connu, le Général est le seul à avoir démissionné volontairement et sans contrainte.
Désavoué, de Gaulle aurait pu tomber dans une relative indifférence nationale. Mais il n’en fut rien. Bien au contraire, malgré le divorce de 1969, l’homme du 18 juin, du gouvernement provisoire de République française et de l’instauration la Cinquième république continua de marquer les esprits au point de devenir dans l’imaginaire collectif, l’homme incontournable de l’histoire du France. Sa gloire posthume dépasse, même, sondages après sondages, celle de Louis XIV et de Napoléon 1er. Désormais, « il convoque […] le mythe. Il suscite les passions, cristallise les symboles et appelle les légendes ».
Comme le soulignent à nouveau R.A. Marsaud de Labouygue et J-C. Tihy, « il incarne à lui seul l’esprit tricolore » au point d’être devenu, « pour son peuple : unique », confirmant ainsi l’intuition, d’André Malraux, ministre d’Etat du Général, « tout le monde a été, est ou sera gaulliste ».
Sur la scène politique, force est de constater que près de cinquante ans après la mort de son fondateur, le logiciel gaullien demeure indépassable, au point que le Général soit devenu, pour les élus, un véritable totem. C’est le seul à pouvoir revendiquer se privilège. « Je suis un homme qui n’appartient à personne et qui appartient à tout le monde », disait de lui Charles de Gaulle. La certaine vision de la France dépasse les clivages partisans. Qu’ils soient de droite -Henri Guaino, Dupont-Aingnan, Nadine Morano, François Fillon - ou encore de gauche, Anne Hidalgo, Jean-Pierre Chevènement, Jean-Luc Mélenchon, chacun revendique, une part de l’héritage gaullien et chacun y trouve son compte. François Hollande, héritier de Mitterrand –meilleur ennemi politique du Général – alla même jusqu’à déclarer, en visite officielle à Colombey-les-deux-Eglises, « je voulais venir à Colombey-les-deux-Eglises car c’est un lieu d’histoire, de mémoire et d’unité nationale ».
Comment cet engouement peut-il s’expliquer ? Les auteurs avancent une thèse : Charles de Gaulles serait le seul, après les monarques d’ancien régime, à bénéficier des trois légitimités développées par Max Weber, lui garantissant, sur son peuple, « une domination légitime » :
La légitimé traditionnelle, c’est-à-dire l’autorité respectée par coutume. La légitimité charismatique, c’est-à-dire l’autorité inhérente à la grâce personnelle. La légitimé légale rationnelle, c’est-à-dire l’autorité permise par la loi.
Et faisant du Général, selon les auteurs, le dernier des capétiens.
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Comme l’écrivent Richard Alain Marsaud de Labouygue et Jean-Côme TIHY auteurs du livre Charles de Gaulle, le dernier capétien, paru chez VA EDITIONS, « ce désaccord avec les Français objective finalement l’usure de l’exercice du pouvoir gaullien » et marque la fin de la décennie gaullienne. Ce départ fracassant est, somme toute, assez inhabituel. Sur les vingt-cinq présidents, toutes républiques confondues, que la France a connu, le Général est le seul à avoir démissionné volontairement et sans contrainte.
Désavoué, de Gaulle aurait pu tomber dans une relative indifférence nationale. Mais il n’en fut rien. Bien au contraire, malgré le divorce de 1969, l’homme du 18 juin, du gouvernement provisoire de République française et de l’instauration la Cinquième république continua de marquer les esprits au point de devenir dans l’imaginaire collectif, l’homme incontournable de l’histoire du France. Sa gloire posthume dépasse, même, sondages après sondages, celle de Louis XIV et de Napoléon 1er. Désormais, « il convoque […] le mythe. Il suscite les passions, cristallise les symboles et appelle les légendes ».
Comme le soulignent à nouveau R.A. Marsaud de Labouygue et J-C. Tihy, « il incarne à lui seul l’esprit tricolore » au point d’être devenu, « pour son peuple : unique », confirmant ainsi l’intuition, d’André Malraux, ministre d’Etat du Général, « tout le monde a été, est ou sera gaulliste ».
Sur la scène politique, force est de constater que près de cinquante ans après la mort de son fondateur, le logiciel gaullien demeure indépassable, au point que le Général soit devenu, pour les élus, un véritable totem. C’est le seul à pouvoir revendiquer se privilège. « Je suis un homme qui n’appartient à personne et qui appartient à tout le monde », disait de lui Charles de Gaulle. La certaine vision de la France dépasse les clivages partisans. Qu’ils soient de droite -Henri Guaino, Dupont-Aingnan, Nadine Morano, François Fillon - ou encore de gauche, Anne Hidalgo, Jean-Pierre Chevènement, Jean-Luc Mélenchon, chacun revendique, une part de l’héritage gaullien et chacun y trouve son compte. François Hollande, héritier de Mitterrand –meilleur ennemi politique du Général – alla même jusqu’à déclarer, en visite officielle à Colombey-les-deux-Eglises, « je voulais venir à Colombey-les-deux-Eglises car c’est un lieu d’histoire, de mémoire et d’unité nationale ».
Comment cet engouement peut-il s’expliquer ? Les auteurs avancent une thèse : Charles de Gaulles serait le seul, après les monarques d’ancien régime, à bénéficier des trois légitimités développées par Max Weber, lui garantissant, sur son peuple, « une domination légitime » :
La légitimé traditionnelle, c’est-à-dire l’autorité respectée par coutume. La légitimité charismatique, c’est-à-dire l’autorité inhérente à la grâce personnelle. La légitimé légale rationnelle, c’est-à-dire l’autorité permise par la loi.
Et faisant du Général, selon les auteurs, le dernier des capétiens.
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