Christine de Langle : "Entretien avec Martine Kahane. De l’Opéra de Paris au Centre national du costume de scène"
Le conflit russo-ukrainien montre chaque jour ses effets sur le monde de la culture. Des chanteurs russes dont la carrière s’est brutalement arrêtée, des danseurs ukrainiens membres de la Défense territoriale ou engagés dans un bataillon médical d’aide aux soldats blessés. Dans ce contexte géopolitique si nouveau, chacun se tourne vers ses origines et Martine Kahane, pour la première fois, tient à se présenter comme petite-fille d’émigrés ukrainiens fuyant les pogroms. Un père imprimeur, lettré, né sur la route de l’exil en Roumanie, une mère née à Hanoï d’une famille de coloniaux, son père étant avocat général au Tonkin. Des racines culturelles multiples, mais trop tôt coupées forgent une famille viscéralement attachée à la France par choix et qui en adopte la culture, les goûts littéraires et musicaux avec une reconnaissance infinie. « Quand on hérite de tout cela, on apprend à être adaptable, ce qui me sera fort utile ! »
Lisez également
{{#item}}
{{/item}}
{{/items}}