"Vérités et mensonges ou le triomphe de l’ultracrépidarianisme" par Nicolas Lerègle
« Vérité et mensonge au sens extramoral » de F. Nietzsche est un ouvrage (1873) posant une claire distinction entre l’intellect – créateur d’abstractions perçues comme des réalités – et la connaissance. Le raisonnement se poursuit en proposant deux catégories de vérité, la vérité morale, on parle de véracité à savoir une vérité fondée sur des connaissances établies et partagées par sa communauté d’appartenance, et la vérité au sens extramoral fondée sur les connaissances par les sensations qui sont donc distinctes d’un individu à l’autre au sein d’une même communauté. On peut penser que si Nietzsche vivait aujourd’hui il ajouterait certainement une catégorie supplémentaire celle de la vérité au sens amoral, c’est-à-dire une négation de la véracité au profit d’une démarche sensationnelle de propagande et de communication.
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